OVE
Observatoire national de la vie étudiante
Organisme public
L’Observatoire national de la vie étudiante est un organisme public d’études et de recherche créé en 1989. Il a pour mission de donner une information aussi complète, détaillée et objective que possible sur les conditions de vie des étudiant·e·s en France et sur leur rapport avec le déroulement des études, de manière à éclairer la réflexion politique et sociale et à aider à la prise de décisions.
CONFINEMENT : Nombreux sont les étudiant·e·s qui n’ont pas confiance en leurs chances d’insertion professionnelle. Ainsi, 21 % estiment que leurs chances d’insertion en France sont mauvaises voire très mauvaises et 31 % à l’étranger.
CONFINEMENT : Près d’un étudiant sur quatre, suite au confinement, a décidé de modifier ses projets d’orientation, sans doute en lien avec une insertion perçue comme plus difficile.
CONFINEMENT : La part des étudiant·e·s considérant que leurs résultats aux examens sont meilleurs du fait du confinement (19 %) est presque identique à la part des étudiant·e·s considérant qu’ils seront moins bons (17 %).
CONFINEMENT : Les conditions matérielles déterminent l’organisation du temps de travail et la réussite aux examens. 38 % des étudiant·e·s ont par exemple déclaré ne pas avoir disposé d’une bonne connexion internet ou d’un environnement calme (28 %).
CONFINEMENT : La formation à distance, mise en place dans la plupart des établissements, a transformé les modalités d'études. Ainsi, 69 % des étudiant·e·s ont suivi des cours en visioconférence.
CONFINEMENT : 10 % des étudiant·e·s indiquent ne pas avoir consulté de médecin ou reçu de soins médicaux alors qu’ils et elles en avaient besoin. Parmi les raisons invoquées, les difficultés financières n'arrivent qu'en quatrième position.
CONFINEMENT : Les conditions particulières du confinement et l’isolement ont constitué une période difficile à gérer pour certain·e·s étudiant·e·s : 31 % d’entre elles et eux ont déclaré les signes de détresse psychologique.
CONFINEMENT : Les situations de précarité se sont vues accentuées par le confinement, et ce sont la famille ou les proches qui ont été les principaux pourvoyeurs d’aides aux étudiant·e·s, suivis par les CROUS.
CONFINEMENT : Un tiers des étudiant·e·s déclare avoir rencontré des difficultés financières et ce sont les étudiant·e·s étranger·e·s qui apparaissent comme les plus durement affecté·e·s par la situation de confinement.
CONFINEMENT : Les modifications du travail étudiant ont des conséquences à plus long terme, se prolongeant jusqu'à la période estivale. Ainsi, 44 % des étudiant·e·s interrogé·e·s ont vu se modifier leurs projets de job d’été.
CONFINEMENT : La crise sanitaire a fortement modifié l’exercice d’une activité rémunérée, qui concerne près d’un·e étudiant·e sur deux (OVE, 2016) : 58 % des étudiants qui avaient une activité rémunérée l’ont ainsi arrêtée, réduite ou en ont changé.
CONFINEMENT : Plus des trois quarts des étudiants ayant changé de logement, majoritairement décohabitants avant la crise, ont été confinés avec au moins un de leurs parents. L’entourage familial est souvent apparu comme un refuge.
CONFINEMENT : 44 % des étudiant·e·s ont quitté le logement qu’ils occupaient habituellement durant une semaine de cours.
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