Apec
Association pour l'emploi des cadres
Association
Véritable phare de l’emploi cadre, l’Observatoire de l’Apec apporte depuis 1966 une expertise unique qui s’adresse :
- aux cadres, jeunes diplômé·e·s, entreprises et acteurs du recrutement, pour les aider à prendre des décisions éclairées en fonction des pratiques constatées et des perspectives qui se dessinent ;
- aux acteurs institutionnels du marché de l’emploi, pour contribuer à la réflexion fondamentale et prospective ;
- aux consultant·e·s de l’Apec, pour faciliter la mise en relation entre les cadres et les entreprises via des conseils adaptés à la réalité du marché de l’emploi et aux changements qui se profilent.
L’Observatoire s’articule autour de trois grandes problématiques structurantes :
- analyser les besoins, les difficultés et les processus de recrutement des cadres ;
- comprendre les trajectoires des cadres, leurs parcours et les inégalités qui peuvent en résulter ;
- révéler les évolutions des métiers et des compétences des cadres en lien avec les transformations sociétales.
En France en 2021, 50 % des entreprises estiment que leurs recrutements de cadres ont été difficiles. Ces difficultés prennent plusieurs formes : le manque de candidature, le décalage entre profils recherchés et les candidats pour ne citer qu'elles.
En France en 2019, 37 % des cadres du privé sont des femmes. Moins représentées que les hommes dans cette catégorie de salarié, elles sont également plus jeunes qu'eux (44 % des femmes cadres ont moins de 40 ans contre 36 % pour les hommes).
Fin janvier 2021, 58 % des cadres séniors (55 ans et plus) au chômage le sont depuis plus d’un an, 34 % le sont depuis 2 ans ou plus. Retrouvez les caractéristiques des cadres séniors au chômage dans notre étude en partenariat avec Pôle Emploi.
La rémunération annuelle brute médiane (fixe + variable) des cadres en 2020 est restée stable malgré les difficultés économiques (50 000€). Néanmoins des disparités existent en fonction du sexe, de l'âge ou encore de la famille de fonction.
Les cadres sont surreprésentés parmi les travailleurs se déplaçant en dehors de leur département de résidence pour se rendre sur leur lieu de travail. Il sont 34 % contre 17 % des non-cadres à changer de département sur le trajet domicile-travail.
En France, 52 % des cadres utilisent la voiture comme principal moyen de transport sur le trajet domicile - travail. Seulement 5 % des cadres utilisent le vélo comme moyen de transport principal pour aller au travail.
Le rebond d'activité économique du deuxième trimestre se traduit par une hausse des indicateurs de confiance. Ainsi, 78 % des entreprises interrogées en juin 2021 ont confiance en l'évolution de leur activité (+ 13 points en 3 mois).
Les recrutements de cadres en 2020 ont fortement diminué par rapport à 2019. Néanmoins, dans l’optique d'une reprise de l'économie, les entreprises affichent des intentions de recrutement orientées à la hausse (+ 8 % de recrutements en 2021).
A profil et poste équivalents, les hommes cadres gagnent 7 % de plus que leurs homologues féminins. Cet écart de rémunération, qui tend à se creuser avec l’âge, reflète les difficultés de parcours que les femmes peuvent rencontrer.
Au sortir du confinement, le manque de visibilité des entreprises s’est encore renforcé : 45 % des entreprises déclarent être en mesure d’anticiper leur niveau d’activité en décembre contre 52 % en septembre.
L'augmentation du télétravail chez les cadres entraine également une évolution dans le management d'équipe : 36 % des cadres managers ont plus de la moitié de leurs collaborateurs en télétravail en septembre 2020 contre 15 % en février 2020.
83 % des cadres souhaitent télétravailler ou continuer à télétravailler à l'avenir ; 72 % de façon régulière et 11 % à titre occasionnel. Ils aspirent ainsi à un modèle hybride, mêlant télétravail et présentiel.
Le télétravail s’est transformé du jour au lendemain d’une pratique occasionnelle en une modalité de travail à part entière : 53% des cadres télétravaillent de façon régulière en septembre 2020 contre 22% avant le premier confinement (février 2020).
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Lors des recrutements de cadres, les recruteurs s’appuient principalement sur l’expérience des candidat.e.s pour apprécier leurs compétences métiers (savoir-faire), et utilisent les temps d’entretiens pour jauger leurs compétences comportementales.
Pour 2020, le nombre de cadres recrutés serait en baisse de 40 % par rapport à 2019. La crise actuelle marquerait ainsi une chute sans précédent des recrutements de cadres.
En 2019, 48 % des entreprises estimaient avoir rencontré des difficultés lors de leurs recrutements de cadres, en raison notamment d’un manque de candidatures. Avec la crise, le vivier de candidat·e·s disponibles devrait augmenter.
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Sept métiers cadres placent "la data" au cœur de leur activité. Selon la taille d’entreprise ou le secteur d’activité, une certaine perméabilité des rôles de chacun peut exister.
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Le salaire médian des cadres varie selon leur âge, allant de 40 k€ (moins de 30 ans) à 58 k€ (cadres de 50 ans et plus) en 2019. Les écarts de salaires entre les cadres les moins bien et les mieux rémunérés s’amplifient également avec l’âge.
Le salaire médian proposé dans les offres d'emploi publiées sur apec.fr en 2019 est plus faible que le salaire des cadres en poste (40 k€ vs 50 k€) car les entreprises recherchent surtout des cadres jeunes avec quelques années d’expérience.
Entre 2016 et 2019, dans un contexte de tension sur le marché de l'emploi cadre, les cadres de moins de 5 ans d'expérience ont bénéficié de la plus forte hausse de rémunération médiane : +11% contre au plus +5% (5-9 ans d'expérience).
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Avec la crise, les JD pourraient avoir des difficultés accrues d'insertion sur le marché de l'emploi, particulièrement les promotions 2019 et 2020. Mais, ceux ayant les diplômes les plus recherchés devraient continuer à tirer leur épingle du jeu.
Dès l'entrée sur le marché du travail, les hommes cadres gagnent 5% de plus que les femmes (25% chez les 50 ans et plus). Les parcours professionnels accentuent ces écarts, les femmes étant sous-représentées dans les fonctions hiérarchiques.
Suivant le scénario d'une croissance oscillant entre +1,1 % en 2020 et +1,3 % en 2022, horizon de la prévision, le seuil des 300 000 recrutements pourrait être franchi à cette date.
En 2020, malgré une croissance envisagée comme modeste, les entreprises du secteur privé prévoient de recruter 296 600 cadres (+5 % sur un an), une dynamique proche de celle de 2019. Des différences régionales et sectorielles devraient être notables.
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Dans un contexte de marché de l’emploi cadre dynamique, des phénomènes d’ajustement pourraient s’amplifier si les recruteurs veulent satisfaire leurs besoins en compétences, particulièrement pour les fonctions pour lesquelles ces besoins sont forts.
En 2019, le marché de l'emploi cadre a conservé une bonne dynamique : 281 000 cadres ont été recrutés par les entreprises du secteur privé (+6 % sur un an) avec une création nette de 74 800 postes cadres (+2 % sur un an).
En 2020, les écarts de rémunération femmes-hommes (16 %) devraient rester importants chez les cadres. Ils sont notables même dans les métiers féminisés et tendent à augmenter avec l'âge.
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En 2020, le rapport au travail et à l'entreprise des cadres devrait poursuivre sa transformation. Ils mettent d'abord en avant la perception de revenus réguliers parmi les aspects les plus importants de leur vie professionnelle (plus de 6 sur 10).
En 2020, les difficultés des entreprises à recruter des cadres devraient perdurer, permettant à ceux-ci d'être plus exigeants notamment sur leur rémunération. Elle a ainsi évolué en partie grâce aux négociations salariales à l'embauche.
En 2020, les impacts de la transformation numérique sur l'évolution des métiers cadres devraient se renforcer (informatique, études-R&D, conseil). La majorité des cadres envisage déjà de suivre une formation dans les années à venir.
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